La « ceinture du café » est la zone géographique où se cultive ce produit consommé dans le monde entier, elle est délimitée par les tropiques du Cancer et du Capricorne. Dans cette bande imaginaire qui se dessine sur une partie de la planète où se trouve le Guatemala, un pays connu pour sa solide industrie caféière.

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Le Guatemala et son industrie du café sont une référence lorsque l’on parle de la culture de ce produit dans le monde, car elle constitue une activité qui a dans l’histoire été d’une grande importance pour l’économie de ce pays. Ainsi, comme cela s’est passé dans d’autres pays du continent, comme ça a été le cas pour le Venezuela, la première plante de café qui a poussée au Guatemala a été semée par un jésuite au milieu des années 1700. On pense que cette dernière a pu être importée en provenance de Cuba ou de Porto Rico.

Mais, ce fut en 1853 que le café aromatique guatémaltèque est devenu le principal produit d’exportation du pays. Ce ne fut qu’en 1970 que l’on décida d’étendre la culture à tout le pays. Durant cette décennie on a commencé à planter dans d’autres zones que celles traditionnelles de San Marcos et Retalhuleu, jusqu’à arriver à Antigua Guatemala à Sacatepéquez, où se cultive le grain organique qui aujourd’hui fait l’objet d’une renommée mondiale.

Le café guatémaltèque a la particularité de pousser dans presque toutes les régions du pays, grâce à ses sols riches en minéraux, son climat stable mais le café meilleur se trouve dans ses sols d’origines volcaniques, à mille cinq cent mètres au-dessus du niveau de la mer. Grâce à ses caractéristiques il a eu de nombreux prix dont celui du « Meilleur Café du Monde », obtenu à Paris durant l’exposition internationale de 1889 et a eu la même reconnaissance pendant l’Exposition de San Francisco en 1915.

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Malgré son influence sur l’économie du pays, ce ne fut qu’en 1960 que le café est arrivé à représenter 60% des revenus des importations, avec un quintal de café au prix de 46 dollars. Au jour d’aujourd’hui, l’importation de café représente seulement 9% des importations. Mais autour de la culture du café s’est développée une importante industrie  de transformation du grain en produits cosmétiques, de santé et alimentaires.

Puisqu’il s’agit d’une industrie qui a grandi grâce à la richesse des sols de ce pays, le gouvernement guatémaltèque a créé des organismes et des mesures pour promouvoir le développement et la croissance des communautés alentours des zones caféières, en améliorant le niveau de vie de ces populations rurales. Ces objectifs comme bien d’autres, ont été matérialisés par le biais de l’Association Nationale du Café.

Selon des chiffres de la Fédération de Coopératives Agricoles des Producteurs de Café du Guatemala (FEDECOCAGUA), la destination finale de ce café très appréciée, mais duquel les guatémaltèques sont peu consommateurs, seulement 250 grammes par habitant, s’exporte vers l’Europe à 80%, les Etats-Unis à 15% et le Japon à 5%. A ces endroits le café du Guatemala est considéré comme un café « Prime », doux, aromatique et agréable duquel quelques 460 grammes sont vendus à 15 dollars.

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Le Guatemala est le plus important producteur de café d’Amérique Centrale et c’est un symbole qui place ce petit pays dans le panorama mondial. Bien que la solide industrie ait connu le succès grâce à ce grain exquis, depuis quelques années les producteurs doivent faire face à la volatilité des prix du café, c’est pourquoi le gouvernement est à la recherche de plus de stimulation de l’engouement autour de ce produit pour que la production reste stable.

ALFA