Dans l’histoire, les gemmes ont fait toujours partie des témoignages les plus passionnants et attirants d’anciens personnages et civilisations. Leur valeur actuelle est aussi importante que celles-ci sont considérées comme de trésors uniques. Découvrez maintenant le musée ayant la collection de joaillerie la plus intéressante au mode.
Le Musée des Joyaux nationaux de Téhéran dans la capitale de la République islamique d’Iran se situe au sous-sol, dans les coffres de la Banque centrale d’Iran, ceci situé devant l’ambassade de Turquie. La collection est considérée comme la plus célèbre qui n’a jamais été exposée au public, ce qui explique les dures mesures de sécurité. Le musée comprend des bijoux, joyaux, colliers anciens, la collection de joyaux de la couronne iranienne, couronnes impériales et n’oublions pas le plus controversé et renommé des joyaux : le diamant rose « Daryā-ye nour », aussi surnommé « Mer de lumière », ayant un poids de 182 carats ; retaillé à méthodes naturelles, il est considéré le diamant le plus gros au monde.
La collection comprend aussi d’autres objets, comme la couronne de Mohammad Reza Pahlavi, le diadème de l’impératrice Farah Diba utilisé dans la cérémonie de couronnement de 1967. Une vraie merveille !
Pour les curieux de savoir et voir, le musée est équipé d’un système d’alarme volumétrique installé sur les verres des vitrines qui se déclenche par un détecteur de tact. La salle est blindée contre tout type d’attaque de bombe. L’attrait du musée est dû essentiellement au fait que tous les objets furent réunis ces 25 derniers siècles. La création de la collection dans ce musée, qui est considérée comme le trésor national iranien, remonte à l’époque Séfévide (1501-1736), où la plupart des joyaux furent rapatriés à la suite du rétablissement de l’esprit national et politique en Iran en réponse des constantes invasions pendant la dynastie Séfévide. Il comprend actuellement la collection de bijoux et de joyaux la plus unique au monde dont la valeur est impossible à calculer.
Plusieurs sont les bijoux et joyaux qui proviennent d’autres pays, comme les pierres précieuses extraites de la mine de Khorasan et Turkestan récupérées dans butins de guère. Quelques objets en perles furent trouvés dans le golfe Persique et quelques pièces furent cadeaux de dignitaires et de rois provenant de nations européennes comme la France et l’Italie.
Pourtant, à la fin du règne Séfévide, les Afghans ont partiellement pillé la trésorerie royale et une partie de ses trésors arriva, par conséquent, en Afghanistan. Malgré la défaite des Afghans, le butin ne fut pas totalement récupéré. Pendant le règne de Reza Chah Pahlavi, à la suite d’une loi fut adoptée par le Parlement iranien le 16 novembre 1937, une bonne partie de la trésorerie royale fut transférée à la Banque Nationale d’Iran qui a servi à endurcir le pouvoir financier de l’État. Le janvier 1960, pendant le règne de Mohammad Reza Chah, le trésor fut transféré à la Banque Centrale d’Iran qui venait d’être fondée.
ALFA